Hendaye – Vic-Fezensac

Réveil spontané vers 6 h 30 . Nous ne partons qu’à 10 h cela nous laisse le temps de nous préparer doucement.

Nous prenons le petit-déjeuner très chiche qui nous est servi dans une vaisselle suspecte. Une magnifique bestiole dotée de pattes démesurées se prélasse au fond de la tasse de Marie. Trop c’est trop! Nous décampons de cet endroit sans plus attendre et nous rendons au « Café de la Poste » caler nos estomacs avec d’excellents « Brésiliens » (feuilletés à la framboise). Nous effectuons quelques courses pour le repas de midi.

Ayant de l’avance, nous faisons un petit tour jusqu’à Hendaye-Plage, avant d’aller faire viser nos carnets de route au commissariat. Les formalités accomplies, nous posons tous trois sur fond d’Océan.

Le ciel est nuageux, il fait assez doux.

Il est l’heure. “Bonne route” nous lancent les gardiens de la Paix.

C’est parti pour 940 km.

Nous longeons la Corniche Basque jusqu’à ST-JEAN-DE-LUZ dont les maisons blanches aux volets rouges semblent posées dans la verdure comme dans un décor de maquettiste.

Nous longeons l'Adour et les Gaves Réunis

A BAYONNE (km 35), nous expédions notre première carte-contrôle. Nous suivons le cours paisible de l’Adour, puis des Gaves Réunis sur la rive gauche par une charmante petite route bordée en alternance de champs de maïs et de kiwis qui intriguent Alain avec leurs petits fruits bruns pendants.

Halte déjeuner à PEYREHORADE (km 67) non loin des restes d’un beau château du XVIème siècle. Nous pique-niquons au bord du Gave de Pau, dévorant à pleines dents le poulet rôti acheté à HENDAYE. Alain et Jean-Marie, un brin sarcastiques, révèlent à Marie à la fin de la dégustation que le poulet recelait un locataire indésirable communément appelé asticot.

Nous reprenons notre route. Le paysage est plus vallonné. Au loin les sommets enneigés des Pyrénées émergent des nuages. Les arums et les roses égayent notre parcours jusqu’à POMAREZ (km 95), capitale de la Course Landaise et du foie gras de canard, si l’on en croit le panneau apposé à l’entrée de la cité.

Peyrehorade

Au café où nous contrôlons, un autochtone racoleur nous certifie que le matin même il y avait encore 4 800 canards au marché local.

Peu après PÉRÉ (km 126), nous sommes re-pérés par Christian DIANDET de MONT-DE-MARSAN venu à notre rencontre. Il nous fait un brin de conduite sur la rectiligne RN124. Notre rythme jusqu’alors bien sage s’accélère et nous avons 20 bonnes minutes d’avance sur notre horaire à l’entrée d’AIRE-SUR-ADOUR, deuxième capitale du foie gras. Christian nous quitte après avoir inscrits quelques mots sur nos carnets de route.

Nous en profitons pour effectuer les provisions nécessaires au lendemain. Jean-Marie se nomme gardien des vélos et désigne Alain et Marie comme coursiers titulaires.

Nous arrivons dans le Gers qui n’est pas plat du tout contrairement à certaines idées reçues.

Voici les vignobles et les noms évocateurs de Floc et de St-Mont. NOGARO (km 176), capitale de l’Armagnac, rappelle a Jean-Marie les bons souvenirs de la Semaine Fédérale 1984.

A 20 h 25, nous arrivons à VIC-FEZENSAC (km 208), terme de notre première étape. L’Hôtel-Restaurant du Midi est sympathique. La patronne nous accueille aimablement. Les chambres sont agréables, dotées de salles de bain et de bons lits. Nos vélos sont à l’abri dans une immense grange. Le repas servi est correct. La nuit est bonne.

 

This entry was posted in Cyclotourisme, Hendaye-Menton and tagged , . Bookmark the permalink.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.