Pas très religieux ce dimanche de Pentecôte. Aucune église ouverte, pas de cloche sonnant à toute volée…
François, Michel et moi sommes partis d’un bon pas vers 6 heures 30, après être passés au bar où nous avons dîné hier. Le patron avait ouvert à 6 heures et faisait ce qu’il pouvait pour servir ces pèlerins étrangers bien matinaux. Une française qui demandait de l’eau dans le plus pur des français a fini par l’obtenir et est venue s’asseoir à notre table en disant « Ils ne savent pas le français, c’est un problème de génération »… Nous étions un peu estomaqués par tant de suffisance !
Il fait beau et frais et les 15 km pour Pamplona sont vite effacés. Nous faisons nos adieux à Michel qui reste là et rentre chez lui par le train, faisons quelques courses et rejoignons Cizur Menor.
Nous y retrouvons le couple de brésiliens dont nous avions fait la connaissance hier. Lui nous dit qu’il ne faut pas se presser, qu’il faut goûter le Chemin avec lenteur ; mais sans être pressés être à 11 heures à l’étape, c’est vraiment trop tôt.
Je téléphone à Uterga pour savoir s’il y a de la place et comme c’est un gîte privé, je réserve pour François et moi. La suite c’est une montée vers le « Alto del Perdón » (780m), un peu longue, 8km, mais aux panoramas magnifiques des 2 côtés (Pamplona et Puente-la-Reina). Absolument superbe ! Un groupe de pèlerins forgés dans des plaques de tôles nous attend au sommet ; de chaque côté des éoliennes en nombre, tournent et alimentent Pamplona en électricité.
Le temps est un peu chaud mais ça passe. Au gîte nous sympathisons avec deux catalanes de Barcelone.
SMS de Marleen : elle est à Irun et a fait la jonction avec Francis et Eric, les deux belges partis de Liège.