Surprise ce matin: pas d’électricité, ce n’est pas grave pour l’éclairage car on a l’habitude de se préparer à la lampe de poche, mais c’est contrariant pour préparer les thés ou cafés. On a tout de même pris nos petits déjeuners à l’eau à peine tiède du robinet.
Sara a un peu de mal ce matin. L’étape débute par une petite heure de montée, puis par la descente équivalente. C’est là que les premières douleurs dans le pied gauche se font sentir. Heureusement, il ne fait pas chaud, il bruine même et les kways ou goretex sont de sortie.
Au premier café ouvert on fait une pause reconstituante, et Sara repart vaillament mais à Sarria, fin de l’étape initialement prévue, nous devons faire une nouvelle pause dans un café avec Charly qui n’est pas au mieux. Pommade à l’Arnican pour eux deux, pendant que Alain, François et Jean-Paul poursuivent jusqu’aux gîtes de Barbadelo pour y retenir les places. Pas de soucis de ce coté là, ils y seront les premiers et nous qui y arrivons un quart d’heure plus tard, nous sommes les numéros 9, 10 et 11. C’est important car il n’y a que 18 places dans l' »albergue » choisi (c’est masculin).
En attendant 13h, on achète des sandwichs délicieux dans une baraque voisine. Dans l’après-midi nous allons boire un petit blanc, très bon ma foi, dans le restaurant de l’autre gîte. Le patron est sympa et nous retenons six places pour le dîner. Nous allons ensuite visiter la petite église et c’est le curé lui-même qui nous en conte l’histoire. Nous restons pour la messe.
Le dîner est excellent, mais le service est lent et le patron qui nous sert boit certainement quelques petits coups de son blanc que nous continuons d’apprécier, car petit à petit son comportement change et lorsque nous le quittons vers 22h il est fin saoul, alors qu’il y a un second service !
Citation de Charly : « Tout chemin a une fin », ce que je ne crois pas…