de Gonzar à San Xulián do Camiño (63e jour)

Départ à 6h45 ! Oui, oui… 6h45 ! Grasse matinée ! Une demie heure plus tard, pause-petit-déjeuner. Puis c’est la marche quotidienne. Elle m’a paru un peu longue aujourd’hui et pourtant nous n’aurons fait que 20 km et la vitesse est la même. La Galice est un très beau pays, aux paysages doux et humains. Rien à voir avec l’aridité de la Castille. Mais les gens sont pauvres. L’unique ressource semble être l’élevage bovin d’après les traces que l’on remarque sur les chemins.

On dit que la Galice est proche de la Bretagne, par son peuple celte, par sa situation maritime, son cap Finisterre (ça s’écrit comme cela), et par son climat… et en effet, il pleut un petit crachin qui mouille bien.

Je me rends compte que j’ai tendance à faire des bilans sur le Camino. Il n’est pas fini mais j’y pense déjà au passé.

Nous sommes à San Xulián do Camiño dans un des meilleurs refuges que nous ayons rencontrés en Espagne. Arrivés les premiers on nous a logés dans une annexe en face du refuge où il y a une chambre pour deux en bas et une pour trois à l’étage. Les murs sont en grosses pierres comme toutes les maisons des villages traversés en Galice, l’aménagement intérieur fait une large part au bois et est réalisé avec goût. Même chose pour le refuge lui même.

Bons bocadillos et bon vin blanc. Le patron est un barbu sympa qui parle assez le français pour qu’on se comprenne. Totoche et Michel sont logés ici, de même que le hollandais rencontré pour la première fois à Pereje. Nous retrouvons également Thomas qui était avec les québécoises Kim et Noémie vers Santo Domingo de la Calzada.

SMS de Marleen : Elle pense arriver 4 jours après nous, le 2 juillet. Ses dernières étapes seront sur le Camino Francés : Melide, Santa Irene, Monte do Gozo et bien sûr, Santiago.

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