De nouveau 47 km cet après-midi. Le temps est idéal, autant en profiter.
Le printemps se décide enfin. Je n’allais pas laisser passer cette occasion, d’autant que je suis en vacances depuis hier soir jusqu’au lundi de Pentecôte.
C’est donc ma première sortie de l’année. Je retrouve avec plaisir les sensations si familières du cyclo qui se glisse dans le paysage. Et quel paysage ! Les arbres fruitiers sont en fleur, les prés, d’un vert profond saturé d’eau. Les pissenlits et les marguerites apportent leur touche de couleur. Le colza vous enivre de son odeur capiteuse.
J’ai fait 47 km. C’est assez pour une première sortie.
Nos amis de la compagnie 4L12 redonnait leur pièce « 412 Boulevard des Ogresses » à la salle de Gentilly. L’occasion pour nous d’apprécier une fois encore l’humour noir qui les caractérise si bien.
J’ai tenté ce soir de prendre quelques photos, mais ce n’est pas facile de se faire discret tout en essayant de saisir des expressions, des atmosphères… sans oublier la technique.
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en…
Le corbeau : Arrête ! Je connais cette histoire imbécile !
Moi : Laisse moi continuer. Je reprends :
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
Et bonjour, Monsieur du Corbeau,
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie,
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s’en saisit, et dit : Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute.
Le Corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus
Le corbeau : Pfff, ridicule ! D’ailleurs, je n’ai rien lâché moi, et c’est dans mes pattes que je tiens ma proie.
Je les ai vues pour la première fois le 7 janvier dernier. Quelle surprise ! Vous avez déjà vu une perruche perché dans un sapin ? En fait il s’agit de perruches à collier.
Elles étaient deux. Au début, j’ai cru qu’elles étaient échappés de quelques volières et qu’elles allaient être victimes du froid. Mais non, jour après jour, je les croisais sur le chemin qui mène de la maison au boulot.
Serait-ce l’effet du réchauffement climatique ?
Elles ont bien passé l’hiver. A les connaitre mieux, je sais maintenant qu’elles sont au moins cinq.
Dans l’enclos aux daims se trouve une volière vide surmontée d’un nid de cigogne. Il était vide tout l’hiver, mais le 25 février au matin, je les ai découvertes se promenant du côté du petit théâtre de Guignol. Elles avaient l’air de grandes dames un peu hautaines.
Depuis, j’ai pris l’habitude de passer à proximité de leur nid pour les observer et surprendre quelques attitudes.
Jusqu’au 31 mars dernier où, impossible d’en douter, elles ont commencé à couver. Il paraît que la gestation dure 33 jours, il faudra donc attendre début mai pour en savoir plus.
