Petit déjeuner préparé par la mamie à 7 heures. Jean et René sont en retard, ce qui la contrarie. Elle nous met tous les trois sur un raccourci pour retrouver le chemin et nous voilà partis pour une longue « promenade » en forêt. J’aurais cru que l’exercice serait fastidieux, mais pas du tout : c’est plat, l’ancienne voie de chemin de fer que nous suivons est rectiligne, mais il fait bon et frais et la nature est belle avec beaucoup de chants d’oiseaux. La tempête de janvier a été par endroit particulièrement dévastatrice ; les arbres sont parfois déracinés lorsqu’ils ont résisté, et parfois cassés comme des allumettes.
A midi nous pique-niquons sur une table avec bancs proche d’une ancienne maison de garde barrière occupée par un couple, anciens du Loiret qui ont fui le monde pour la solitude du lieu. L’homme est particulièrement misanthrope.
A 14 heures 30 nous arrivons à Roquefort-des-Landes et nous cherchons tout de suite le refuge car il est petit (4 places) et on ne peut pas réserver. Pas de problème, nous sommes les premiers. Du coup Michel nous offre une bière et nous allons nous installer. Bientôt Jean et René, les cousins, arrivent et nous convenons de nous arranger avec les couvertures pour faire un cinquième couchage.
Dîner avec Michel au restaurant qui nous a fourni la clé du gîte : côtes d’agneau avec nouilles. Très bon. Pendant ce temps là, Jean et René préparaient une omelette avec les cèpes qu’ils avaient trouvés en route, à laquelle ils avaient invité Marleen.