Matinée quelque peu mouvementée ! D’abord je me rends compte en consultant le réveil du téléphone que celui-ci ne fonctionne plus ! Quelle tuile : il y a tout mon carnet d’adresses ! Du coup c’est décidé je fais 2 étapes en une pour tenter d’arriver pas trop tard à Périgueux et essayer de résoudre ce problème.
Deuxième contrariété, à 6 heures un gros orage donne de la voix et il pleut abondamment. Eliane et Daniel se lèvent une demie heure plus tard pour me faire le petit déjeuner et lorsque je pars couvert du poncho à 7 heures il pleut toujours aussi fort. Cela durera ainsi 2 heures et lorsque qu’enfin la pluie s’arrête, je me rends compte que j’ai oublié mon chapeau ! Cela me contrarie parce que je deviens distrait : le bâton, le chapeau… il faut que je fasse plus attention et garde toujours mes affaires regroupées.
A Thiviers je m’achète un bob de remplacement et poursuis ma route. Mais une heure plus tard une voiture s’arrête à ma hauteur et un homme me dit « Ça va ? Pas de problème. Quel est votre nom ? » Là, je comprends et en même temps que mon nom je lui dis « Vous avez mon chapeau ? » Ouf… J’étais vraiment très content. Me voilà avec un chapeau de rechange !
Arrivé à Sorges, au refuge, je retrouve mon « sauveur » de chapeau. C’est le président de l’« Association Chemin de Vézelay en Périgord ». Il avait été à la Coquille pour le départ d’Eliane et Daniel dont c’était le dernier jour et ceux-ci lui avaient remis le chapeau en lui donnant ma destination. Et voilà !
Bonne surprise : Marleen est là. Elle a fait une halte chez des amis, puisqu’elle a habité 12 ans en Dordogne, et cette halte, plus mon avance, font que nous nous retrouvons de nouveau à la même étape.
Arrive ensuite Michel qui a dormi à côté de moi hier à la Coquille. Arrivé très tôt à Thiviers il a préféré continuer jusqu’ici.
Viviane, l’hospitalière belge, prépare à manger et ça sent bon : il y a de la soupe périgourdine (à l’ail) au menu et des endives.