Finalement, je change de moyen de locomotion pour mon pèlerinage !
J’avais, ancrée en moi, la conviction que la vraie manière de faire un pèlerinage c’est de le faire à pied, mais je ne pouvais m’y résoudre : trop d’incertitudes quant à la logistique (hébergements et repas) me poussaient à utiliser le vélo qui donne une vraie liberté. Plusieurs événements m’ont poussé à revenir sur cette décision :
- Alain Michenon, le vélociste, n’a pas réussi à trouver les développements qui auraient été nécessaires pour mon entreprise ; mon vélo étant trop vieux les normes ont changé entre temps,
- Christophe au téléphone, me rappelle en apprenant mon projet qu' »on ne prie bien qu’avec les pieds »,
- La credencial (carnet de route du pèlerin) que j’avais demandée en spécifiant « à vélo » est arrivée avec la mention « à pied » !
A Paris, j’ai acheté une paire de chaussures dans laquelle je me sens très bien. Le vendeur du « Vieux Campeur » m’a assuré que c’était ce qu’il me fallait. J’ai acheté, sur les mêmes conseils, deux paires de socquettes qui présentent la particularité de ne pas être interchangeables : il y a celles de gauche et celles de droite. Ce sont des socquettes pour le « trekking ». Pour finir, j’ai acheté une pommade « Nok Akileine » dont on m’a dit le plus grand bien.
Il ne me reste plus qu’à finir mon entraînement en marchant avec le sac à dos chargé et à roder tout cet équipement ainsi que… mes pieds.