Départ à 6 heures 20. La nuit avec le couple d’irlandais a été paisible. Café et pâtisserie d’un distributeur automatique + une orange et une banane. Et c’est parti d’un bon rythme…
Il fait toujours aussi beau, mais on sent qu’on change de région. Vers 10 heures on est à Viana où l’on prend un deuxième petit déjeuner. On en repart à 10 heures 30 avec une heure d’arrivée prévue à 13 heures, mais François est déchaîné et nous arriverons finalement les premiers au gîte de Logroño à 12 heures 15 !
En chemin nous avons trouvé un seau rempli de glaces et de boissons ; à son côté une tirelire avec l’indication « 1 euro, gracias » (« 1 euro, merci »).
La jeune québécoise prénommée Kim nous a rattrapés et a finalement marché avec nous. Elle parle bien l’espagnol et le portugais car elle a vécu un peu à Belem do Parâ, au Brésil. Elle ne fait qu’une partie du Chemin ; sa copine Noémie, a des ampoules et fait l’étape d’aujourd’hui en bus.
En attendant l’ouverture du gîte, nous allons chercher quelques sandwichs et surtout des boissons pour nous désaltérer. Celle-ci a lieu à 13 heures 30 et nous entrons dans l’ordre d’arrivée. François et moi avons les numéros 1 et 2. Cela nous laisse le temps de prendre rapidement une douche, dans les toilettes des femmes car nous n’avions pas vu que les sanitaires étaient différenciés. Le gîte est tenu par un hospitalier suisse qui nous indique un restaurant qui fait un bon menu pèlerin. Nous y prendrons nos deux repas ; les allemandes sont là également ainsi que les deux jeunes québécoises entourées d’une cour de trois français, deux jeunes et un homme plus âgé dont nous savons seulement qu’il est de Seine-Saint-Denis et pour cela nous l’appelons « le neuf-trois ».
Il y a dans le gîte une statue d’un pèlerin assis sur un banc, elle me fait sursauter à chaque fois que je passe à proximité.