Nous partons tous les trois ensemble et très vite il se met à pleuvoir… Nous nous équipons en conséquence, doublons le couple belge parti un quart d’heure plus tôt. Les chemins sont vite boueux et difficilement praticables ce qui fait que peu avant midi nous renonçons au parcours normal et prenons la route. Peu de circulation, pas de problème.
A Burgaronne, nous trouvons un abri derrière la mairie et déjeunons. Il ne reste plus qu’une demie heure de marche jusqu’à Sauveterre-de-Béarn où nous nous séparons après avoir bu une tisane, Michel ayant eu la mauvaise idée de réserver chez un particulier sans se rendre compte que ce particulier n’avait que deux places. Marleen et moi allons chez notre logeuse.
Nous sommes cinq chez Anne-Marie Trouilh. Je partage la chambre avec un Espagnol qui est parti de Burgos et fait le chemin à l’envers ! Il y a Eve qui est arrivée un peu tard et une Française qui est partie de Vézelay le 5 avril et dont les pieds sont mal en point.
Nous visitons Michel, Marlène et moi, Sauveterre-de-Béarn et atterrissons dans un bar où un homme à l’allure de notre ami Eduardo, mais en plus gros, nous cause. Très agréable, 69 ans, il connaît notre logeuse qui plus tard nous en avouera presque autant.
Dîner des cinq pèlerins avec Anne-Marie très sympa, bien qu’il soit difficile de faire parler l’espagnol. Pendant ce temps là, Michel se morfond, seul, devant son assiette !